Le Bureau du Commissaire au droit à l’information et à la protection des données personnelles, en coopération avec le Centre albanais pour le développement durable (ASDO), avec le soutien de l’Ambassade de Suisse à Tirana, a organisé la 3ème activité dans le cadre du projet “Sécurité cybernétique et protection des données”. Le séminaire a rassemblé des représentants ou des délégués à la protection des données d’institutions publiques ou d’organismes privées qui exercent leur activité dans le système de santé.

Le but de cet évènement est de sensibiliser les responsables du traitement opérant dans ce secteur aux obligations et responsabilités découlant de la mise en œuvre de la législation en matière de protection des données personnelles, y compris les introductions dans le contexte de son alignement sur l’acquis de l’Union européenne (notamment le RGPD). Le Commissariat était représenté à cette activité par la directrice de cabinet Mme. Besa Velaj, qui a présenté pour les participants les spécificités réglementaires du système de santé (législation, statuts et lignes directrices), ainsi que l’activité de contrôle menée par l’autorité.

L’introduction de l’expert en la matière, M. Emirjon Marku, a porté sur le cadre juridique, et était animé par des exemples pratiques, du point de vue du respect des droits des citoyens dans le domaine dans la prestation des soins de santé ou la fourniture de divers services liées. A l’ère numérique, le traitement licite des données personnelles est lié à l’élaboration et à la mise à jour de mécanismes appropriés en termes de sécurité des équipements et des systèmes, mais aussi à l’interaction entre les structures des établissements de santé. Par conséquent, il est très important de comprendre que la mise en œuvre des mesures techniques et organisationnelles nécessaires, en particulier pour la création d’un environnement numérique/cybernétique sûr, affecte la prévention ou la minimisation des cas de violation des données personnelles des citoyens. De même, la sensibilisation et la prise de conscience renforce les garanties de licéité des traitements des données personnelles.